Ouverture du site cours de patisserie à domicile sur Montréal par Christophe Tremault

Le chef pâtissier Christophe Tremault, qui est un ami, vient d’ouvrir son site internet et donne des cours de pâtisserie à domicile sur Montréal et ses alentours.
Après une expérience de plus de 10 ans dans la pâtisserie française il a obtenu un diplôme (Capacité d’aptitude professionnelle) et une mention complémentaire en pâtisserie,il est venu à Montréal en tant que responsable dans une pâtisserie.
Désormais il a le plaisir de partager son expérience et son savoir faire avec vous,à travers ses cours de pâtisserie à domicile.
En suivant ses cours de pâtisserie à domicile, il vous garantit que vous n’aurez plus de problème pour réaliser les pâtisserie que vous aurez choisies.
En effet,vos pâtisseries seront toujours réussies… comme un chef!

Alors à bientôt pour un cours de pâtisserie dans votre cuisine avec votre chef particulier Christophe Tremault.

A l’occasion de l’ouverture du site, bénéficiez d’un rabais de 10 pourcent sur l’ensemble des cours de pâtisserie jusqu’au 30 Septembre 2011 !

Plus d’informations et tous les détails sur http://www.cours-patisserie-domicile.com/

Evidemment nous souhaitions faire passer le mot afin de favoriser son succès dans son entreprise à destination de tous les gourmands qui recherchent un bon plan pour apprendre à cuisiner des petites douceurs.

Bon appétit !

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Trouver du travail à Montréal – la suite

Il y a 2 mois, madame Ours postait son expérience sur ce blog ici même :

http://canada.maumautte.com/2011/05/trouver-du-travail-a-montreal-entrevue-embauche-reseutage-benevolat

A ce moment là, j’étais en cours de discussions pour mon job actuel, et donc je ne pouvais encore rien dire.

Voici le récit de mon parcours pour trouver un emploi à Montréal.

Comme l’a décrit madame dans l’article précédant, nous sommes venus au Canada avec une situation qui nous est propre, et un objectif de fond basé sur nos envies, nos motivations sociales et professionnelles, ainsi qu’une certaine vision de l’avenir relativement à nos expériences passées.

Le PVT était un moyen « facile » de démarrer l’expérience avec des risques limités (le coût du voyage et l’énergie pour arriver à réaliser tout ça), tout en ayant notre propre idée de ce qu’est la vie, enfin, notre vie au Canada, plus particulièrement à Montréal.

Nous sommes donc venus sur Montréal en conservant mon travail Français sous le coude (administrateur systèmes et réseaux, entre autres fonctions) permettant ainsi de temporiser mon placement sur le marché de l’emploi local.

C’est donc à mi vitesse que j’ai entrepris de trouver un job ici, avec pour ennemi le temps qui passe. Il faut être conscient que Français en PVT sur le marché du travail à Montréal n’ouvre pas franchement en grand les portes des emplois à responsabilité.

Je veux dire par là que plus le temps passe, plus votre permis de travail réduit en durée, et plus il est donc difficile d’accéder à l’emploi car vous représentez chaque jour un potentiel moins intéressant pour une entreprise.

Bien sûr ceci ne concerne pas les emplois « alimentaires » qui sont disponibles rapidement et dans tous les quartiers de la ville, il suffit pour ça de regarder les annonces sur les vitrines.

J’ai donc postulé de manière régulière sur les différents sites d’offres d’emploi en IT actifs sur Montréal (Jobboom, monster, emploisinformatique,randstad,ITjobs,viadeo,linkedin etc.) aux postes qui me motivaient. Les retours sur ces sites ont été, de la simple non réponse, jusqu’aux séries d’entrevues, suivie de propositions de poste qui ne se sont jamais concrétisées !

J’ai eu l’occasion de répondre à beaucoup d’offres sur la durée, soit posées directement par des entreprises, soit par des entreprises de placement.

Ce qui ressort rapidement de tout ça :

– La plupart du temps, être Français immigrant au Canada est un handicap pour trouver un job (85% des fois), ce qui laisse 10% des cas où c’est un avantage de par l’image positive du Français au travail qu’ont les entreprises, et dans 5% des cas c’est une indifférence. Attention ceci est mon ressenti personnel, et n’est que le reflet de ce que j’ai ressenti, avec les personnes que j’ai rencontré en entrevue.

– Il faut absolument doubler toute communication email par 1 ou 2 appels téléphoniques !

– Si vous n’avez jamais travaillé au Canada et au Québec particulièrement, on vous opposera systématiquement que vous n’êtes pas prêt pour la vie professionnelle au Québec.

– Selon l’humeur de vos interlocuteurs, le salaire que vous demandez peut être astronomiquement hors de prix, ou bien simplement en dessous du marché, de fait, vous n’êtes pas vraiment crédibles (fourchette variant de 25 000$ / an a 120 000$ / an pour un même poste), pour vous positionner, je vous recommande vivement de consulter les statistiques d’emploi Québec pour le profile que vous convoitez, et ainsi savoir correctement vous positionner.

– Être recommandé par n’importe qui connu du recruteur vous aura épargné 90% des efforts nécessaires pour accéder à l’emploi.

Pour ce dernier point, c’est en fait ce qui s’appelle le « réseautage » au Québec. Le réseautage est utilisé pour 2 choses principalement :

– Trouver des salariés pour combler un besoin

– Trouver des prestataires qui auront été essayé par d’autres personnes que vous connaissez

L’illustration est la suivante :

– Vous participez à un barbecue, et vous discutez deux minutes avec quelqu’un, le courant passe, et cette personne sait ce que vous faites.

– Quelques jours plus tard, sur son lieu de travail on cherche votre profil

– Vous faites passez votre CV, cette personne remet votre CV au recruteur en disant simplement que oui, il vous connaît, et que oui, vous avez l’air fort bien !

Voilà vous êtes dans la place, il ne vous reste qu’a assurer une entrevue pour la formalité, mais votre place est presque réservée.

Donc en gros, si quelqu’un peut glisser un mot en disant « ah ouai ce mec là est pas mal, il ferait un bon job », c’est gagné pour vous. Oui ça n’est presque rien, mais oui, c’est presque tout !

Les démarches et l’attitude positive que j’ai adopté, et qui ont porté leurs fruits :

Sans vouloir donner de leçon aucune, car je suis bien conscient que chacun est différent et que ça n’est pas parce que j’ai eu de la chance que vous en aurez, je vous raconte juste ce que j’ai fait, et ce qui m’a conduit à mon poste actuel.

Malgré tous les éléments évoqués plus haut, et après environ 3/4 mois, je n’avais toujours rien. Pourtant, avant mon départ j’avais travaillé mon profil professionnel, et étudié chaque axe de celui-ci. Vous l’aurez deviné, je vais vous parler des réseaux sociaux professionnels que sont linkedin et viadeo.

J’avais entrepris des prises de contact 6 mois avant notre départ au Canada via ces sites, avec des entreprises sur Montréal, dans le but de favoriser un éventuel contact. Ce qui était ressortis de ces échanges, était que sans être sur place, on ne peut pas trouver de job, et, que les attentes au niveau du CV entre la France et l’Amérique du nord n’ont rien à voir du tout !

Donc, ma démarche a été la suivante, chercher toutes les offres d’emploi qui m’intéressaient (profil spécifique de ce que j’aime faire), et j’ai repris tous les éléments demandés dans mon profil.

Par exemple, pour tel poste on demandait telles compétences, j’ai donc copié ce listing, et placé celui-ci dans mon profil. (bien sûr ça doit correspondre à ce que vous savez faire).

Dans toutes les annonces, on formule les demandes du genre « le candidat devra présenter un profile dynamique, organisé bla bla bla… », c’est la dessus que je me suis basé pour mettre en avant mon profil. Tout ce qui me correspondait, je l’ai copié et intégré à mon profil.

Du coup, mon profil viadeo/linkedin (le même avec le même contenu car il faut être cohérent) était une sorte d’offre d’emploi inversée avec le langage que recherchent les recruteurs !

Après cette démarche, je n’ai pas cessé de recevoir des propositions de job dans le monde entier ! Les chasseurs de tête avaient bien accroché. Juste avant notre départ on m’a donc proposé un job en suisse, en Inde, dans le nord de la France etc. Évidemment j’ai refusé ces propositions car mon objectif était le Canada.

C’est donc après 3 mois au Canada, que je reçois un jour un message par Viadeo que j’ai failli rater ou ne pas prendre au sérieux ! Ca disait :

« Poste IT Manager Montréal, bonjour, je cherche quelqu’un sur Montréal avec ces compétences…..êtes vous à Montréal, cherchez vous du travail ? »

Je réponds, mais un peu avec de réserve, vu ce que j’avais eu comme retours jusqu’ici. Mon CV part, il me demande aussi une lettre de motivation ! C’était un peu étrange dans la mesure ou la situation était inversée (il m’avait contacté). Cependant, et ne voulant pas stupidement gâcher ma chance, je rédige le courrier demandé.

Je reçois un coup de téléphone de cette personne, et on échange un peu sur le poste visé, ce qu’il fait, pourquoi il me contacte etc. Nous avons eu un très bon feeling.

Ensuite le processus de recrutement était lancé, mais ça aura pris presque 2 mois pour arriver à l’embauche. J’aurai passé une entrevue téléphonique d’environ 1 heure, soldée par le fait que finalement ils n’étaient plus très sûrs de vouloir recruter ! Puis 1 mois après, on me propose une entrevue, la personne veut me rencontrer. En arrivant, je pensais rencontrer 1 seule personne, et c’est face au conseil d’administration que je me retrouve ! Quand on ne s’y attend pas, ça fait vraiment bizarre. Mais bon, c’était finalement une entrevue de recrutement traditionnelle, mais avec plusieurs personnes qui posent des questions au lieu d’une seule. A la fin de l’entrevue certains voulaient me présenter l’équipe, mais le contact initial, celui qui m’avait convoqué, remet ceci à une entrevue ultérieure. Je serais recontacté finalement pour une troisième entrevue 10 jours après, qui se soldera par une proposition d’embauche après plusieurs heures d’entretien au final.

Il aura fallu expliquer lors des entrevues que mon objectif est clairement de m’établir au Canada, que j’y suis venu en famille et que je ne compte pas repartir de si tôt! C’était leur crainte principale, que celui qu’ils engagent repartent et que ça soit une perte de temps et d’argent pour tout le monde.

Ca fait maintenant bientôt deux mois que je suis en poste et je ne regrette pas l’expérience ! A titre personnel, je m’éclate dans mon job, même si celui ci n’est pas de tout repos.

Aujourd’hui j’ai déjà recruté deux nouvelles personnes pour l’équipe que je dirige, et c’était assez intéressant de devenir celui qui conduit les entretiens plutôt que d’être celui qu’on questionne, ici au Canada.

Petite note pour le dire, une des deux personnes que j’ai recruté est également un PVTiste, je me suis dit qu’à mon tour je pouvais filer un coup de main. Ayant discuté de ça avec le management, j’ai eu carte blanche pour ça, et je suis plutôt content d’avoir pu le faire. Le PVTiste qui travaille avec moi n’a pas fini ses études, et je suis sûr que cette expérience internationale sera une première pierre solide pour son CV et son avenir professionnel.

Le deuxième profil que j’ai recruté m’a été recommande par une partenaire, ce qui illustre l’importance du réseautage. C’est grâce au fait que le partenaire m’a touché un mot sur lui (le deuxième) que le recrutement est allé de l’avant en toute confiance. Ce deuxième candidat est recruté pour un poste permanent. Comme quoi pour lui aussi un petit mot qui dit « lui il est pas mal » aura changé la donne.

Dernier point, dans le travail je dirais que 75% à 80% de l’activité est en anglais dans mon entreprise actuelle.

J’espère que ce partage d’expérience pourra en éclairer certains, à titre personnel j’ai été content de pouvoir lire les récits de nos prédécesseurs afin de connaître les chemins qu’ils ont du emprunter pour arriver à leur objectif.

ah oui je ne l’ai pas dit, le poste auquel je suis entré de cette façon est « Directeur des technologies de l’information » pour une entreprise internationale.

Pour finir, voici la vidéo sur « comment avoir de la chance » qui a été comme un « starter » dans notre aventure, sans pour autant révolutionner notre façon de penser, c’est une belle synthèse de ce que j’appellerais la démarche positive : http://www.youtube.com/watch?v=FX8HoRk0eHA
Une deuxième de la même personne qui je pense est une attitude intéressante dans le cadre de votre management (que ça soit au niveau de votre vie privé, ou professionnelle) : http://www.youtube.com/watch?v=RLKw0RFHsRY

Voilà tout! j’espère que ce poste aura été intéressant pour vous !

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Dans le Silo n°5 de Montréal

Aujourd’hui nous avions prévu d’aller visiter le Silo N°5 sur le port de Montréal suite à une annonce que Mme Ours avait vu dans le journal gratuit que l’on trouve dans le métro, il y a environ 1 mois (le 19 Mai).

C’est l’association « Heritage Montréal » qui proposait cette activité.

Nous étions curieux de savoir ce qu’il y avait dedans, et de connaître un peu l’historique de cette immense construction (en voilà une partie en arrière plan en photo)

Nous sommes donc allés au rendez-vous ce matin, avec finalement de la chance, le ciel était couvert mais pas de pluie !
Arrivés sur place, c’est un groupe d’une vingtaine de personnes que nous retrouvons.

La visite commence par un historique de l’activité  portuaire de Montréal, les connexions entre le port et le ferroviaire etc… (voies ferroviaires toujours en activité):

Puis nous nous dirigeons vers la zone industrielle, fermée par une grille avec interdiction d’accès à toute personne non autorisée, et port du casque obligatoire.C’est alors qu’arrive le gardien sur sa voiture de golf, il nous ouvre la grille. Il sort un groooos sac, genre sac d’équipement de hockey, mais rempli de casques.
On fait le tour du premier bloc appelé « l’annexe » (non ça n’est pas une boite de nuit), c’est un silo construit en béton, une des premières constructions du genre réalisée de cette façon, qui vient renforcer la capacité de stockage du premier bloc construit en métal. Malheureusement, à l’époque on avait pas de recul sur ce type de construction, et de fait, avec la dilatation des éléments stockés, les gaz et poussières explosives dégagés par les matières stockées (principalement des céréales), le bâtiment est fissuré de toute part, colmaté tant bien que mal, et l’accès est interdit.


Nous arrivons sur le premier édifice construit en métal (toutes les tôles sont rivetées…) datant de 1904, un silo « cubique », et peu dégradé dans lequel nous entrons.

On peut enfin voir ce qui ce cache sous ces grandes structures.
On trouve des colonnes des stockage, avec des goulets de distribution, et des « jambes » constituées de tapis munis de godets permettant comme dans les mines de remonter les matières.

En bas se situe les rails permettant aux trains de traverser l’édifice et de déverser le grain. Les wagons arrivant chargés déversent la matière, qui est remontée par les « jambes » dans les silos pour les livraisons, et pour les expéditions, les goulets permettent de remplir les wagons.
Tout autour des silos on trouve des convoyeurs aériens qui permettent de transbahuter le grain vers les silos. La difficulté résidait également dans le fait qu’il ne fallait pas que les matières soient mélangées…
Ce qui est impressionnant c’est la taille de l’édifice et l’infrastructure mécanique qui devait faire fonctionner tout ça dans un bruit qu’on ose à peine imaginer.

Nous allons ensuite faire le tour du dernier bâtiment , le fameux silo 5 Annexe B1, dont l’activité a cessé en 1995, qui est en parfait état, ayant été construit plus récemment, en béton, mais en prévoyant ce qu’allait devoir endurer le bâtiment.

Pour plus de détails voici la fiche qu’on a reçu sur place avec quelques informations : Lien fiche scannée

Aujourd’hui il est question de ré habiliter l’ensemble du terrain qui représente une énorme surface en centre ville de Montréal. Le silo en béton première génération doit être détruit, tandis que pour le reste, il a plusieurs options à l’étude (conversion en appartements, musée, cave à vin géante etc.). Si vous voulez en savoir plus : cliquez ici

A bientôt pour un article concernant les garderies ainsi que l’expérience professionnelle de M. Ours qui est lui aussi en poste :).

Bye

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Trouver du travail à Montréal – Entrevue – Embauche – Réseautage – Bénévolat

Vaste programme…
Jusqu'à présent nous n'avions pas parlé de travail car nous n'en avions pas ici au Canada… Nous sommes venus avec des problématiques qui nous sont propres ( un enfant, vouloir trouver un emploi dans nos domaines de compétences etc…) et nous assumons nos choix. Première chose qui nous a frappé : du travail il y en a, pour de 'l'alimentaire' on trouve tout un tas de petites annonces placardées sur des vitrines de boutiques qui cherchent des employés à temps plein ou à temps partiel…
Nous avions lu énormément de posts sur les jobs à Montréal, ici je vous relate MON expérience personnelle. M. Ours vous relatera la sienne au moment voulu.
Donc moi, je voulais idéalement un job de jour avec des horaires classiques pour me permettre d'aller chercher mon fils à l'heure à la garderie (ceci fera l'objet d'un autre post…car il y a beaucoup à dire sur ce point également…)
J'ai 5 ans d'expérience dans l'environnement, une licence dans ce domaine et une folle envie de continuer dans cette branche… Je me suis donné un temps d'adaptation en arrivant au canada, je regardais les annonces, j'y répondais en me disant que même si j'étais pas prise c'était pas bien grave car j'ai un peu de temps et puis la problématique de la garderie… Mais même si j'attendais pas vraiment à être prise à chaque 'NON' (pour diverses raisons… dont la principale était que je n'avais aucune expérience au Canada ou que j'étais française) ben je me disais peu à peu que je trouverai pas forcement quelque chose qui me plaît… Je me suis lancée dans le bénévolat…

Le bénévolat au Canada:
Il existe toute sorte de bénévolat possible, le bénévolat d'affaire, le bénévolat pour aider des jeunes ou des ainés, le bénévolat pour les personnes handicapées, le bénévolat est partout y compris dans le domaine de l'environnement.
Voici un lien bien utile pour le bénévolat :http://cabm.net/ (on peut chercher par quartier, par centre d'interêt, site complet et lisible)
J'avais entendu à de nombreuses reprises que le bénévolat au Canada était positif (contrairement au bénévolat en france qui n'est pas forcément mis en valeur). Ici c'est tout le contraire, on y voit que du positif et de plus c'est très encadré, matérialisé par un engagement signé le plus souvent. Pour l'entreprise c'est une évidence mais pour nous bénévoles aussi puisqu'en effet, le bénévolat constitue une première expérience (elle est certes non rémunérée mais permet tout de même de connaître le monde de l'entreprise québécoise). J'ai rencontré un organisme communautaire, après un entretien, nous concluons que  5h de bénévolat par semaine semble approprié aux besoins de chacun. J'y vais régulièrement, je fais connaissance de l'équipe. Peu à peu le réseau se tisse..

Le réseau, le réseautage : C'est juste indispensable de se faire du réseau… Moi j'ai commencé à tisser mon réseau au travers du bénévolat puis j'ai cherché dans mon domaine des réunions de réseautage ou des 5@7. Je suis donc devenue membre d'un réseau (association), en ce qui me concerne le réseau des femmes dans l'environnement. Et j'ai assisté à mon 1er 5@7 qui était organisé par cette asso. Qui dit 5@7 dit rendez vous de 17h à 19h…rien de plus facile ! Pour mon premier 5@7 la personne qui s'occupait de la gestion de ce rdv avait fait un petit jeu de rôle afin de faciliter les contacts et on avait une salle réservée, c'était sympa. Après le petit jeu de rôle, on discute, on bois un verre, on s'échange nos cartes (toujours prévoir des cartes de visite, ou, cartes d'affaire ici, même si vous êtes en recherche d'emploi)… Le deuxième 5@7 n'était pas aussi organisé mais reflète mieux l'ambiance des 'vrais' 5@7, j'étais même un peu perdue car aller voir quelqu'un qu'on ne connaît pas et dire « salut moi c'est untel, je fais ça et ça dans la vie et toi ??? » Je ne suis pas de nature timide mais là bizarre comme démarche surtout avec la musique (trop forte) en fond. Du coup au bout d'une heure à hurler pour essayer de raconter ce qu'on fait dans la vie et ben moi j'ai plus de voix et ça n'est pas avec mon verre de sprite que ma voix est revenue… Je repars néanmoins avec quelques cartes de visite, j'en ai distribué pas mal et j'ai même rencontré par la suite en tête à tête une personne présente à cette soirée. Pas si pire comme système de rencontre mais la musique à fond non…Bref…

Les entrevues :
Une fois que le CV a passé la première étape (il faut qu'il soit ouvert, lu et apprécié), nous voilà pour une entrevue, parfois cette entrevue tant attendue est finalement un coup de fil pour passer la 2ème étape qui mènera (enfin) à l'entrevue. Personnellement j'ai du envoyer en tout une dizaine de CV pour des postes qui m’intéressaient. J'ai fait le suivi classique : Après envoi je me suis assurée qu'ils avaient bien reçu mon CV puis quelques jours après la date d'expiration de l'annonce je retéléphonais pour savoir ce qu'il en était. J'ai eu quelques 8 NON d'affilé pour diverses raisons (certains postes étaient un peu trop 'haut' pour moi, d'autres correspondaient mais ils ne voulaient pas quelqu'un sans expérience ici, bref…) 9ème CV envoyé, entrevue et réponse dans la semaine : Un OUI ! Le déroulé de l'entrevue était : Quelques questions sur moi, sur mon parcours (détailler certains points précis, sur mes pratiques environnementales), 30% de l'entretien était en anglais même s'ils ne demandaient pas un niveau bilingue (ce que je n'ai d'ailleurs pas) mais je m'en suis sortie…
Ensuite pour mon poste actuel (le premier était un temps partiel), l'entrevue a duré 35min avec les mêmes questions que l'autre mais certaines plus ciblées. Le poste est un poste de coordinateur sur un projet
Donnez moi la réalisation dont vous êtes le plus fier ?
Quels sont vos points forts et vos points faibles
Qu'est ce que vous attendez comme reconnaissance dans le travail ?
Comment définiriez vous votre leadership ?
En 5 étapes comment mettriez vous une équipe en place ?
Avez vous fait des erreurs dans vos emplois précédents et comment avez vous fait pour les réparer…
Voilà suite à cet entrevue en face à face j'ai ensuite du répondre à 2 questions par écrit. En tout le processus a duré 45min. Suite à quoi j'ai été embauchée sur le champ ! J'étais bénévole dans la structure avant ce qui explique en partie la rapidité mais j'ai donc commencé le poste 15min après la fin de l'entrevue…Voilà pour ma propre expérience.

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Le long du canal Lachine

Bonjour,

Nous nous faisons rares sur la toile en ce moment mais on a eu de la visite et puis j’ai attaqué un temps partiel mais également les recherches pour une garderie en vue d’une job à temps plein (on vous rédigera un post à propos du boulot si le temps plein se fait !)
Mais aujourd’hui on vous parle du canal Lachine.

Nous habitons vraiment proche du canal et se sa grande piste cyclable de 14km. Le canal part du vieux port de Montréal et arrive à Lachine, on peut même continuer sur le parc René Lesvèque qui nous amène au point où Lac saint Louis et le canal se « séparent ». Le canal Lachine comporte 5 écluses, c’est une voie navigable (pour la plaisance aujourd’hui) mais permettait dans le temps aux bateaux d’éviter les rapides de Lachine (la voie navigable a mis un terme à la navigation de gros bateaux sur le canal). Il y a d’ailleurs de nombreuses usines tout le long abandonnées (ou en cours de rénovation… en lofts ou commerces…) L’industrie passée est encore bien visible (pylones, usines…)
La balade est particulièrement agréable. Le parcours est jalonné de panneaux explicatifs sur le berceau de l’industrie. Parfois en sous bois, parfois avec une vue bien dégagée, on croise les écluses, des petits ports…voilà quelques photos du parcours  et une carte :

(vers l’écluse Saint Paul)
(vue de Montréal vers l’écluse de saint Gabiel)

(vers saint Pierre)

(écluse de la côte saint Paul)
(parc René Lesvèque)
(parc rené Lesvèque – et notre vélo super affaire en neuf !)
(Entre l’écluse Saint Gabriel et le bassin Peel)

Cette piste est polyvalente, rollers, piétons, poussettes et vélos sont les bienvenus… Bonne balade 🙂

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