Acces à internet résidentiel – adsl, telecom telephonie à Montréal Canada

L’accès à internet au Canada, et surtout en ce qui nous concerne, à Montréal, est un domaine surprenant, auquel on ne s’attend pas forcément.

En effet, en partant de France, on a toujours le sentiment d’être « à la traine » face aux 2 géants de l’autre côté de l’atlantique, USA et Canada. Qu’on se le dise, la France avec ses triples play ADSL (voir fibre optique dans certains secteurs) autour de 30€-35€ mensuel n’est pas si mal placée, également en ce qui concerne les débits des connexions (entre 8Mbit et 15Mbit en moyenne selon les opérateurs).

En arrivant à Montréal, nous avons naturellement cherché des options équivalentes à ce que nous avions en France, à savoir, internet illimité, avec téléphonie illimitée principalement (à la limite sans la TV ça n’est pas bien grave).

En l’état ça n’est pas évident du tout, car, l’accès à internet illimité tel qu’on le connait n’existe pas ici à Montréal, ou en tout cas, pas dans les prix que nous connaissons.

De plus, nous sommes arrivés en Février 2011, date à laquelle les recommandations (lois) du CRTC entraient en vigueur, avec pour effet, en gros, d’interdire les accès à internet illimité au Canada. Ceci par une politique de prix imposée par l’opérateur historique local (Bell) qui tente (et qui n’aurait pas fait de même à sa place) de jouer de protectionnisme sur son marché via un certain lobbyisme politique déguisé en protection du consommateur… Enfin, pour cet aspect je vous laisse lire la presse sur le sujet :
http://blogues.cyberpresse.ca/brunet/2011/02/07/telechargement-illimite-ou-sont-les-limites/
http://fr.canoe.ca/techno/internet/archives/2011/02/20110208-133246.html
http://www.faistacom.com/publication/la-fin-de-l-internet-illimite-en-sursis-pendant-encore-60-jours

Comme on peut le lire, cette limitation a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, engendrant des signatures de pétition en masse, un ferme opposition des internautes canadiens, venant demander une réflexion supplémentaire sur le sujet, et le retrait temporaire de la loi (qui en gros provoquait une limitation à 25Go de trafic par mois avec un abonnement coûtant au bas mot 40$ mensuel juste pour internet!). Affaire à suivre.

Personnellement, je ne suis pas contre une limitation de la consommation mensuelle, cela dit, les prix de la bande passante supplémentaire ne devrait pas être exorbitant, et le niveau de base, pas trop infime. Une limite de 250Go par mois me parait cohérente pour une offre entre 30$ et 40$ par mois. En effet, il s’agit tout d’abord des cumuls upload/download, et avec le développement de la vidéo en ligne, des services en ligne, téléphonie et visioconférence sur IP etc, ce volume ne parait pas irrationnel. En « bridant » à 250Go la formule de base, on permettrait un usage « confortable » du net, sans soucis pour les utilisateurs de base, et une prise de conscience forcée par les utilisateurs « abusifs » (évidemment ce type de limite met à mort toutes les entreprises proposant de la sauvegarde en ligne, du stockage en ligne, ou toute forme avancée de cloud computing).

Donc, pour revenir sur le sujet qui nous intéresse, voici une liste (non exhaustive) des fournisseurs d’accès à internet que vous trouverez à Montréal et plus généralement au Québec, voir, dans tout le Canada :

Bell (opérateur historique au Canada, comme France Telecom Orange en France) : http://www.bell.ca/shopping/PrsShpInt_Access.page
Videotron : http://www.videotron.com/service/services-internet/acces-internet
Radioactif : http://www.radioactif.com/forfaits_internet/index.php
telus : http://www.telus.ca ou http://www.globetrotter.net/gt/acces/hv/hv.jsp
teksavvy : http://teksavvy.com/fr/default.asp
colba : http://www.colba.net
Acanac : http://www.acanac.ca/
Montreal DSL : http://www.montreal-dsl.ca/
Vif : http://www.vif.com
Teliphone : http://www.teliphone.ca/fr/personnel/fournisseur-internet-internet-haute-vitesse-connexion-internet.html
Listing sur Google directory : http://www.google.com/Top/World/Fran%C3%A7ais/R%C3%A9gional/Am%C3%A9rique/Canada/Qu%C3%A9bec/Commerce_et_%C3%A9conomie/Informatique/Internet/Fournisseurs_d%27acc%C3%A8s/
Listing sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_fournisseurs_d%27acc%C3%A8s_%C3%A0_Internet_pour_particuliers
fibrenoire (pour les entreprises) : http://www.fibrenoire.ca/fr
Listing sur toile.com : http://www.toile.com/quebec/Commerce_et_economie/Produits_et_services/Informatique_et_Internet/Internet/Fournisseurs_Internet/

Attention la plupart des prix sont entendus sur une ligne téléphonique existante (avec abonnement chez l’opérateur historique BELL) et hors taxe, pour l’adsl seul (comme le dégroupage, adsl nu), sans ligne téléphonique, il faut chercher les offres sur « ligne sèche » ou « dry loop », qui coûtent plus cher que l’adsl « normal ». La ligne sèche coûte cependant souvent moins cher que la ligne téléphonique normale, du coup ça reste intéressant!
Attention également, certains opérateurs impliquent un engagement sur la durée, d’autres pas. Certains demandent absoluement une carte de crédit (impossible à obtenir pour un immigrant Français au départ), pour d’autre, moyennant paiement préalable, tous les types de paiement sont acceptés (carte de débit, mastercard internationnale, virement etc.).

Mon choix (car madame, dans ce domaine, m’a laissé libre choix) :
Sur le conseil d’un ami déjà installé à Montréal, je me suis dirigé vers Teksavvy.

Ce qui m’a convaincu :
– La recommandation d’un ami fiable 🙂
– La transparence sur les tarifs
– La rapidité de mise à jour pour assurer la transparence, quand la loi imposant les limites de bande passante a été appliquée, aussitôt les tarifs ont été mis à jour sur le site en expliquant pourquoi et comment.
– Le numero de téléphone gratuit pour commander et joindre le support 7jours sur 7.
– La possibilité de régler avec une carte étrangère, puis par le moyen de paiement de son choix à la réception de la facture
– L’abonnement sans aucun engagement.
– Le prix, en l’etat, avec une ligne sèche, 39$ par mois pour 5Mbit en download, 800Kb en upload et 200Go de traffic mensuel.

Le coût réel de cet accès :
Pour être transparent, voici ce que nous avons du payer pour être connectés au net :
31.95 (DSL premium ligne seche) + 7.25 (bande) + (130$ modem wifi + 19.99 frais d’ouverture) + 10$ de poste (envoi modem)

Le détail de l’offre est disponible ici :
http://teksavvy.com/fr/res-internet.asp#dryloop

ARG ! Mais c’est quoi tout ça ?!

Je vous explique (et c’est pourquoi il faut bien lire tout ce que représente votre abonnement avant de commander!) le détail du coût :
Il y a en frais mensuels fixes les éléments suivant :
31,95$ / mois pour l’abonnement ADSL Premium (avec limite de traffic à 200Go / mois)
7,25$ / mois de bande*

Il y a eu en frais d’ouverture de ligne les frais suivants :
130$ pour acheter le modem wifi présenté sur la  page (oui, il est à moi je pourrais repartir avec :p )
19,99$ pour les frais d’ouverture de ligne (et ça on ne le paie qu’une seule fois).
10$ pour les frais d’envoi du modem par la poste

*Pour revenir sur les frais de bande, mais c’est ti quoi donc ?! (ça m’a inquiété cette histoire ! )
– Les frais de bande varient selon votre distance avec le standard téléphonique, et c’est une forme de redevance pour la paire cuivrée louée à BELL par laquelle transite votre ligne DSL (la ligne physique quoi).
– Les frais de bande sont estimés lors de la commande lorsque que vous appelez le fournisseur, qui pour les determiner va prendre un numero de vos voisins pour estimer la distance avec le standard/dslam et définir ce qui vous sera facturé. (Je ne retrouve plus le site qui donnait une idée des zones, mais en gros, plus vous êtes loin du centre ville et des grandes villes en général, plus le tarif de bande est haut).

Enfin, concernant l’efficacité constatée (et jusqu’ici on est agréablement surpris par la réactivité en général ici à Montréal), nous avons téléphoné le dimanche 30 Janvier pour passer commande, on nous a proposé un rendez vous pour la mise en place de la ligne le vendredi 4 Fevrier (soit moins d’une semaine après).

Le modem était également arrivé au dépot local de la poste, mais nous n’avions pas eu la notification ! Celle ci n’est arrivée que le lundi ! Donc sans nouvelle de votre modem, et si votre ligne a été installée et testée par le technicien de BELL mandaté pour l’occasion, il ne faut pas hésiter à téléphoner à votre opérateur pour savoir où est votre modem ! 😀 (enfin si vous êtes un peu pressés).

Concernant la téléphonie sur Montréal (peut être c’est pareil sur le reste du Canada, mais on ne sait pas, on a juste l’expérience ici).

Déjà, il faut savoir qu’il n’y a pas de différence entre téléphonie mobile et téléphonie fixe, appeler un portable, ou un fixe, c’est pareil, même coût.
Quand vous appelez, les deux correspondants payent la communication. On raisonne ici en « temps d’antenne », et donc, que vous appeliez, ou que vous receviez un appel, vous consommez votre « temps d’antenne » !

Evidemment, si vous souhaitez chercher un emploi et être joint localement, il vous faudra un numero local, et pour ça, soit vous payez une ligne fixe (et donc pas besoin de ligne sèche pour l’adsl), soit vous prenez un mobile (toujours pratique si on déménage dans l’année).

Notre option, c’est une ligne mobile pré payée pour être joignable, et une ligne SIP OVH pour passer les appels depuis la maison, car on ne paie pas les appels vers le Canada (entre autre) avec ce système.

Concernant les opérateurs mobiles ici, il y a plusieurs possibilités :
Telus : http://www.telus.ca
Virgin : http://www.virginmobile.ca
Rogers : http://www.rogers.ca (rogers tu me reçois? rogers! – private joke 😉 )
etc.

Je ne vais pas vous faire part de l’épluchage des offres mobiles, qui sont aussi surprenantes, mais moins loin de ce qu’on peut trouver en France (hors mis le fait qu’on paie les appels reçus !).
Nous avons choisi une carte pré payée de chez ROGERS, en achetant directement la carte SIM (9$ hors taxe) et la recharge de 100$ hors taxe, qui nous donne une ligne valide 12 mois avec 100$ de crédit communication, qui seront débité à un tarif degressif à la minute (25c les 5 premières minutes de la journée, puis 15c la minute les minutes suivantes dans la même journée). Les détails ici : http://www.rogers.com/web/content/wireless-products/plans

Avec ça, et en utilisant cette ligne principalement pour recevoir les appels, on limite le budget telecom.
On notera également que l’opérateur Telus n’utilise pas un réseau GSM, et que, votre téléphone, même débloqué ne sera pas utilisable sur leur réseau ! (c’est pourquoi nous avons pris une carte SIM chez ROGERS qui utilise la technologie GSM).

Oui, mais alors comment appeler ? 😀
Comme je l’ai dit plus haut, pour passer des appels, rester en contact avec la famille, et téléphoner au Canada, en France etc sans limite ou presque, mieux vaut donc passer par un opérateur SIP.

Etant administrateur système, spécialisé dans la gestion des serveurs, je travaille depuis plusieurs année avec les produits de la société OVH en France. Cette même société propose depuis peu des lignes « SIP » qui présente une offre très intéressante pour les Francais (et les autres hein 😉 ) qui se retrouvent à l’étranger.
J’ai simplement commandé une ligne SIP chez OVH ici http://www.ovh.com/fr/telephonie/forfaits/telephonie_sip.xml, qui coûte donc 12 euros à l’ouverture, puis 1,18 euro par mois, et vous permet d’appeler gratuitement tous les fixes en France, et 40 pays, dont, le CANADA !! 😀 (Si vous prévoyez de partir, commandez votre ligne SIP avant, car il faut envoyer par la poste des justificatifs etc…c’est plus facile depuis la France).

Nous utilisons donc ici, pour passer nos appels cette ligne qui fonctionne grâce à notre accès internet, tout simplement (comme skype ou autre, sauf que c’est avec un vrai numéro de téléphone 😀 ). On l’utilise de 2 façons, soit sur l’ordi avec un logiciel SIP gratuit (SFLphone sous linux) ou encore « ISIP » version simple sur Ipod touch, qui fait un super téléphone wifi 😉 !

Voilà, j’espère que ce petit topo telecom vous eclairera un peu sur votre équipement télécom si vous venez sur Montréal depuis la France. Je ne prétends pas tout avoir vu, il y a peut être encore de meilleures solutions, si vous en connaissez, n’hésitez pas à en parler en commentaire ! Car bien souvent on entend en arrivant ici « oula, la téléphonie et internet au Canada c’est du racket, ici on retourne à l’age de pierre ! ». Avec ces astuces vous pouvez ainsi préparer votre budget, et vous avez des solutions pour téléphoner en quasi illimité pour un budget limité 😉

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Lutter contre le froid au canada – Habiller les bébés et les adultes !

EMMITOUFLONS NOUS !! et la malediction des transports en communs !

A 6000km du canada on se demande comment on survit à des températures en dessous de -10° oui on dit MAAAAALLLLLLLLHHHHHEEEEUUUUUUURRRRRR -20° mais tu te rends compte… on met pas le nez dehors… en fait si, on le met et même volontiers quand il y a un soleil éclatant dans un beau ciel bleu… Bon, ok à -20 voire -25° ressentis (merci le facteur éolien), on s’habille ! Nous finalement ça va assez vite, une sous couche (sans coton, et merci Décathlon pour ça – gamme wed’ze), une polaire ou un pull, en bas, une sous couche avec un jean ou un pantalon. Si on veut trainer dans la neige on met un pantalon genre ski, des gants, une tuque (bonnet, chapeau, casquette…)sur la tête et on est prêt …
Un bébé de 16 mois… moins évident d’abord il ne comprends pas pourquoi à la maison il a juste un body et un petit pull et quand on sort, on fait l’oignon, le body, un pull à col roulé, une polaire, la veste sans parler des collants sous le pantalon, là c’est le pompon. Le temps de l’équiper, il a chaud et bien évidemment on est pas encore dehors… ça hurle dans les chaumières…surtout quand arrive l’épreuve ultime des moufles… une main, puis l’autre mais pendant qu’on met la seconde la première mimine nous fait coucou sans gant… vite vite on remet les deux histoire que les petits doigts ne peuvent plus tirer sur celle en place et là… on sort enfin (après un combat acharné où nous on transpire car déjà équipés pour pas faire attendre trop longtemps la progéniture emmitouflée) et magie… la descendance percute enfin qu’il fait froid dehors et finalement est bien content de jouer à l’oignon ! tout se passe bien jusqu’au métro, ce merveilleux moyen rapide de se déplacer mais où, qu’on se le dise il fait une chaleur à crever quand justement on fait l’oignon… on enleve tout moufles, tuque, on ouvre la veste on enlève la polaire sur les pieds… On fait tout le trajet et au moment de ressortir… (je vous repasse les détails) !! Pour nous adultes, ça se passe un peu mieux, on régule la température plus facilement et une bonne veste bien conçue permet d’avoir chaud dehors et pas trop dedans ! (vive les soldes en arrivant – on pense aux marques Canadian Goose, ou moins cher dans notre cas mais tout aussi efficace, la marque Alizee pour les vestes certifiées -30°C).
Côtés chaussures, la plupart du temps c’est chaussures de marche étanches pour tout le monde (ou bottes un peu stylées pour ces dames….) seul quelques ‘jeuns’ rebelles ne craignant pas l’humidité et le froid portent de simples baskets (ou encore ceux qui font maison – metro – boulot sans quitter les sous terrains!).
Bref, quelque soit sa méthode, il faut quand même s’emmitoufler un peu pour aller découvrir les beaux paysages hivernaux !!!

A bientôt ! 😉

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Equivalences de magasins France – Canada

Nous voilà arrivés depuis 2 semaines et nous voulions vous faire part de notre première expérience concernant les courses ici à Montréal.

Avant de partir (en temps que bonne maman que je suis j’avais quand même repéré les magasins où on pouvait acheter du lait et des pots pour bébé (j’avais trouvé IGA et PROVIGO).
Première virée pour acheter du lait (mon fils de 16 mois buvait du lait entier en France (j’avais arrété le lait de croissance car je savais qu’ici on en trouverait pas (ce qui est effectivement le cas)), et là on se trouve devant le rayon sacrément bien fourni mais l’appellation lait entier n’existe pas… Ici tout est en pourcentage de matières grasses dans le produit. Ce qui correspond à « notre » lait entier français c’est le lait homogénéisé à 3.25% de matières grasses, après c’est facile, le 2% c’est le demi écrémé et après l’écrémé !
Première constatation, on est en plein hiver ici, y’a des fruits de toutes sortes, exotiques, pas de saison, mais… super chers… Oui l’hiver ici les fruits sont chers ! Les produits laitiers aussi d’ailleurs…
Premiers jours : IGA, premières courses 50$ pour pas grand chose au final, c’est un peu l’équivalent de nos ‘monoprix’. En fait quand j’y pense, nous pour 40€ on a pas grand chose non plus… mais bon… je fouine, je cherche quand même les magasins un peu moins chers.
Les pots pour bébés… de 0.99 à 1.49 $ pour le même en fonction des magasins… Impressionnant ! Je cherche des magasins plutôt « hard discount » genre ‘nos’ ED ou Leader Price. Je trouve deux magasins de ce type pas trop loin de la maison (disons à distance raisonnable de marche et/ou métro), 30% moins cher, des sacrés prix sur les fruits et légumes et de bonne qualité. Ils s’appellent MAXI, SUPER C et il doit y en avoir d’autres… Nous sommes contents de nos trouvailles.
Notons ici que le lait et la viande se conservent bien moins longtemps qu’en France, ce qui nous oblige à aller faire des courses plus fréquemment ! Concernant les fromages, on trouve presque tous les fromages français (à des prix exorbitants certes mais les rayons sont bien achalandés). Concernant les fromages québécois, il y en a aussi de toutes sortes à des prix au kilos qui varient de 15 à 45$/kg.

J’avais lu avant de partir que les pharmacies n’étaient pas comme en France, effectivement ça n’a RIEN à voir, il y a bien au fond du magasin des pharmaciens qui délivrent des médicaments sur prescription mais la majorité du magasin est constituée de rayonnage où l’on trouve de tout, du coca en passant par des cartes de voeux, des shampoings, des piles, des produits cosmétiques, des couches et j’en passe… Les médicaments ‘classiques’ sont en libre service. Finalement au fond… quand on rentre dans une pharmacie, on ressort avec éventuellement les médicaments (si on ne s’est pas perdu dans les rayons avant d’y arriver) mais surtout avec plein d’autres petites choses !!!!

Les bazars à 1$ sont très bien implantés il y a les DOLLARAMA et tous les autres (dollaramania, dollar mon dollar…). On trouve de tout, du balai à chiotte en passant par les fleurs artificielles, les fournitures de bureau, des équipements pour la salle de bain, cuisine, de la déco, des choses qui ne servent à rien et même de la nourriture (conserves, pain de mie etc). Les prix sont de 0.69$ à 2$. Pour le moment sur nos achats équipement maison, tout fonctionne bien, pas de deception pour le prix !

Ensuite on a SEARS et ZELLERS qui correspondraient un peu au catalogue de la redoute mais ici ce sont des ‘vrais’ magasins. On y trouve des vêtements, des articles de literies, les appareils électroménagers, du mobilier… … … la liste est longue pour l’énumération…

Les grandes surfaces comme nos géants carrefour où on trouve tout n’existent pas (en centre ville ou proche banlieue en tout cas) mais on trouve tout dans chaque quartier et dans des périmètres restreints.

Le deuil de certains produits…
Quand on s’expatrie on laisse dernière nous des souvenirs, des odeurs, des sons et certains produits qui nous aident bien au quotidien… Je suis en train de faire mon deuil du liniment oléo calcaire, cette merveille qui permettait à mon petit bonhomme d’avoir toujours les fesses nickel et jamais rouges… La lingette est reine sinon c’est eau et savon (mais après il faut impérativement mettre une crème hydratante car les peaux sont très sèches !). Je suis si triste… Les valises des premiers visiteurs français risquent bien de contenir 500mL de liniment !!!
Autre deuil mais mineur, le chocolat patissier, il y en a, cher et moins bon… en revanche halte à la croyance populaire, on trouve du nutella à peu près partout (pots en verre ou en plastique mais il y en a un peu partout… manque de bol ça ne me manque pas du tout !).
La moutarde, celle qui monte au nez ! Ici la moutarde ça ressemble à notre savora ! Même la plus « forte » n’a pas de correspondance…

Ceci dit, je compare ici juste pour tenir informé les futurs expats mais nous sommes ravis d’être là, et les comparaisons cependant inévitables les premiers jours ne constituent pas nos conversations quotidiennes (mais le liniment quand même….)

Equivalences (si on peut comparer) :

CARREFOUR – GEANT – AUCHAN : ça n’existe pas dans notre coin !!!! (wallmart peut être, mais c’est hors de portée du metro).
MONOPRIX – CASINO – INTERMARCHE : IGA – PROVIGO (mais attention que de la nourriture dans ces magasins)
GIFI – LA FOIRFOUILLE – TOUT A 2€ : DOLLARAMA – DOLLAR MON DOLLAR – DOLLLARAMANIA
CULTURA : OMER DE SERRES (pour la partie loisirs créatifs uniquement)
FNAC – VIRGIN : LA SOURCE (pour la partie informatique, audio video, mais mieux voir si ce que vous cherchez n’est pas au Dollarama avant!)
BRICOMARCHE – BRICORAMA : CANADIAN TIRE (équipement maison, bricolage, croquettes pour chat pas trop cher, petit éléctroménager).

Enfin, petite note, il faut savoir qu’il vaut mieux regarder les « circulaires » (prospectus hebdomadaires) présentant les promotions, et faire ses courses en fonction de celles-ci ! En effet, vous gagnerez facilement 30% sur vos courses quotidiennes en suivant les promos, et en contrôlant bien les prix en passant à la caisse !  😉

Prochain article sur les vêtements et promis, y’aura des photos !!!

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Douane et immigration PVT Canada, NAS et banque

Lors de l’arrivée sur le sol Canadien, il y a 2 ou 3 étapes à franchir afin de pouvoir vivre l’aventure :
La douane, comme tout le monde, touristes, visiteurs, résidents…
Le service immigration, pour tous les immigrants, temporaires ou non.
Le passage du contrôle vétérinaire si vous venez avec des animaux.

Lorsqu’on arrive à l’aéroport de Montréal Eliot Trudeau, on débarque de l’avion (Air Transat dans notre cas) directement sur une passerelle (contrairement au départ de Paris où on doit prendre le bus pour rejoindre le tarmac). A l’arrivée on longe un long couloir, avec des toilettes et lavabos pour se rafraichir après un long vol.
En suivant les indications (un seul chemin en même temps) on descend un escalator, et on s’engage dans la file d’attente de la douane. Un long serpentin, un peu comme pour l’enregistrement des bagages, mais en beaucoup beaucoup plus long, qui nous amènent aux cabine des douaniers. Ces cabines ressemble un peu à une sorte de grand péage d’autoroute avec plein de cabines munie de douaniers prêts à vous accueillir.

La file d’attente est plus ou moins longue selon le nombre de vols qui arrivent en même temps. Il y a un passage prioritaire pour les handicapés, et certaines familles avec enfant le prennent aussi. Dans notre cas, sans indication spécifique, et malgré la présence de bébé, nous avons fait la queue comme tout le monde. En 10 minutes pour nous, nous étions arrivés à la douane.

On se présente en famille, avec passeport et fiche de renseignements préalablement remplie (1 fiche par famille) qui nous avait été remise dans l’avion. Il y en a cependant à disposition devant les cabines de douane.

Sur ces fiches on doit déclarer tout ce qu’on apporte au canada qui serait demandé sur la fiche (animaux, armes, grosses sommes d’argent, alimentation (y compris pour les bébés (dans notre cas des pots pour bébés mais pas de contrôle et pas de taxe spécifique)) etc.). Nous sommes venus avec nos chats, mais par erreur nous avons omis de le spécifier sur la fiche (un peu fatigués par le vol etc.), mais sur le moment le douanier n’a rien dit, et nous a demandé l’objet de notre visite. S’agissant d’un PVT nous avons donc été invités à prendre la direction du service immigration (à gauche après les postes de douane, à l’opposé des voyageurs en transit ou touristes, qui eux vont directement aux bagages après le tampon dans le passeport).

En entrant dans la zone immigration, on doit prendre un ticket (façon poissonnerie du supermarché), et attendre sagement son tour. Encore une fois l’affluence doit vraiment varier selon les vols arrivant au moment où vous débarquez. Un afficheur au dessus des guichets des douaniers de l’immigration indique à quel numéro on en est.
Quand un guichet se libère, le douanier appelle le numéro suivant. Il ne faut pas rater l’appel, sinon il faut reprendre un ticket et repartir pour un tour ! Le rythme de passage est vraiment variable, il faut être attentif.
Nous avions eu le ticket No 145 et le compteur en était au No 129, nous avons du patienter 25 minutes environ pour accéder au guichet. Il y a des sièges et une grande salle d’attente pour patienter, ainsi que des toilettes et 2 fontaines à eau.

La personne nous reçoit et nous annonce que l’informatique est en panne, et qu’il ne sera donc pas possible d’obtenir notre PVT aujourd’hui ! Notre passeport sera tout de même tamponné, et les papiers devront nous être envoyés par la poste. Il faut donc donner une adresse postale où nous pourrons recevoir les papiers officiels. Nous avons également spécifié à ce moment là que nous venions avec 2 chats qui nous attendaient sur le tapis à bagage dédié aux animaux et objets fragiles.

Le permis de travail est donc déjà validé, puisque nous avons eu le PVT, mais la lettre officielle qui permet de faire les démarches ne nous est pas remise. Ceci est un point blocant, car nous ne pouvons pas avoir notre numero NAS (sécurité sociale), et donc, nous ne pouvons pas travailler, ouvrir un compte ou faire les démarches administratives.

La douanière a bien indiqué à la main sous le tampon de l’immigration notre numéro de permis dans le passeport, mais ceci ne sert à rien pour démarrer les démarches. Nous sommes allés au bureau « Service Canada » en centre ville, qui délivre le numéro NAS pour confirmer, et en effet, on ne peut pas avoir la carte de sécurité sociale avec le seul tampon du passeport. Ceci principalement dû au fait que le numéro de permis effectivement émis lors de l’impression peut différer du numéro de permis obtenu lors de la validation du PVT…

Nous allons donc en suivant récupérer nos bagages sur les tapis. Comme prévu, les valisent et sacs arrivent sur le tapis roulant, et les 2 caisses de chats, la poussette et le lit parapluie du bébé nous attendaient à côté du dernier tapis, au fond de la zone de récupération des bagages. Nous prenons la direction de la sortie, mais comme nous avons des animaux, on nous fait tourner dans un secteur dédié des services douaniers pour le contrôle « vétérinaire » des animaux.

Nous passons un autre serpentin, mais totalement vide cette fois, et arrivons au bureau de contrôle avec notre montagne de bagage et les chats :). Le douanier demande à ce que l’on présente les passeports des animaux, ainsi que les certificats de vaccination de chaque animal (la rage essentiellement), après vérification, et coucou aux animaux encore un peu dans le paté à cause du calmant, il nous fait remarquer que nous n’avons pas déclaré les animaux sur la fiche d’information d’immigration, et que la case concernée n’est pas cochée !! Heureusement, nous avions déclaré les chats au service immigration, et la douanière avait ajouté au stylo sur la fiche « 2 CHATS!! », c’est ce qui nous a sauvé de l’amende 😉 . Tout étant en règle, nous réglons les frais « vétérinaire » s’élevant à 38 dollars pour les 2 chats. Le douanier nous rappelle qu’il en sera ainsi à chaque passage de frontière, avec 38 dollars à payer à chaque fois.

Aujourd’hui, nous scrutons donc activement la boîte aux lettres afin de pouvoir effectuer ces démarches. La personne à l’accueil du bureau « Service Canada » nous a tout de même invité à aller dans une banque pour les démarches d’ouverture de compte, car le numéro NAS peut être envoyé plus tard afin de finaliser le dossier bancaire.

Nous sommes donc allés à la banque RBC, et aussi parce qu’on avait lu qu’ils facilitent l’ouverture de comptes aux immigrants. Nous arrivons au guichet de la RBC en demandant s’il est possible d’ouvrir un compte, et s’il faut prendre rendez-vous. La personne se renseigne et nous invite à patienter quelques instants, afin de rencontrer un conseiller.

Finalement, en moins de 15 minutes, une personne nous acceuille et nous évoquons nos besoins et la situation. Nous ouvrons donc un compte joint pour deux, avec les options qui nous conviennent. Nous déposons 500 dollars en liquide que nous avions sur nous, même si ça n’était pas requis pour l’ouverture du compte. Nous obtenons immédiatement 2 cartes de paiement temporaires immédiatement fonctionnelles, notre dossiers avec RIB etc, c’est aussi à nous de choisir le « NIP » (code PIN) de nos cartes respectives. Nous recevrons les cartes définitives par la poste sous 10 jours, qui, dès leur première utilisation désactiverons les cartes temporaires.

A cause du problème de NAS, nous n’avons pas pu obtenir de carte de crédit (équivalent à une carte à paiement différé en France), et donc, notre compte ne constitue pas aujourd’hui un historique de crédit qui serait nécessaire si un jour nous voulions acheter un bien immobilier, mais c’est une autre histoire. En gros, pour avoir une carte de crédit, il faut votre numéro NAS, un job dans le pays, et que le salaire soit directement versé sur votre comptes. Le PVT est pour nous d’abord 15 jours de congés et d’installation, et ensuite on se penchera sur le problème du job !

voilà voilà pour les informations administratives du début ! En tout cas, l’efficacité Canadienne est aussi ressentie à la banque, arrivés à l’improviste, et ressortir 45 minutes après avec votre compte et 1 carte bancaire chacun, mission accomplie 🙂

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Air transat Club – Avis

Re bonjour

POURQUOI :

Pourquoi réserver la classe club d'air Transat ??
1. Parce qu'on ne fait ce genre de voyage qu'une fois dans une vie que qu'on voulait se faire plaisir
2. Parce qu'on a un petit bonhomme qui a besoin d'un peu d'espace vital pour bouger mais que c'est ridicule de louer un siège pour lui tout seul car à 16 mois ils ont la bougeotte et que c'est cher sinon !
3. Car on a une franchise bien plus élevée pour les bagages et que rien que pour ça on dit OUI !
4. Car ça nous coute moins cher de partir de paris en classe club avec la location de voiture comprise que de partir de toulouse en classe éco avec une escale…
5. Pour être un peu moins fatigués en arrivant et pour que monsieur (1,90m) ne soit pas obligé de faire 7h de contorsion !

IMPRESSIONS GENERALES :

20 places à bord de l'appareil A300 – 310, les sièges sont de bonne taille, on est assis à l'aise. On a sur chaque siège un kit offert comprenant : un plaid polaire, un coussin de maintien cervical, des bouchons d'oreille, des lingettes rafraichissantes, des écouteurs, des mouchoirs, un masque pour les yeux. Bien sur qu'on "paie" ce kit en achetant les billets mais c'est toujours plaisant d'avoir un cadeau de bienvenue 🙂 Notre fils a la place de jouer par terre à nos pieds (on a les deux places les plus devant). Concernant les écrans dans l'avion, ils ne sont pas individuels (comme on avait eu lors d'autres transatlantique), il y en a 3 dans la classe club. On a pas le choix des emissions mais ce n'est pas bien grave car on ne s'embete même pas trop en 7h surtout qu'on mange tout le temps…

REPAS :

Cocktail de bienvenue (alcoolisé ou non), apéro avec alcool ou pas et petits gateaux japonais, repas de midi avec 2 plats au choix servis dans des vraies assiettes avec une salade en entrée, un bout de fromage et un dessert, café ou thé en suivant, digestif, gouter avec fruits ou sucreries, re plateau salé, et puis un petit cookie et un bonbon… bref on économise au moins 2 repas pour le lendemain !!!



PRIORITE :

On passe en priorité partout : embarquement, débarquement, bagages, pas mal avec un enfant (doublement prioritaire du coup, on a grillé tout le monde partout !!!! :p)

Le voyage des chats :

Nous avons enregistré les bagages et pour les chats on a eu un "rendez vous" 1h après. Les agents au sol certissent les caisses avec une lanière en plastique et des clips (pensez à prendre un cutter ou un ciseau dans une valise (et pas dans les bagages à main :p) pour pouvoir couper le lien).
On a donné un calmant avant leur enregistrement, ils se sont "endormis" à nos côtés et ensuite, même traitement que les autres bagages, sur le tapis et roule !!!
La récupération des chats s'est faite après l'immigration (article à venir) on commençait à se demander s'ils allaient bien surtout qu'il y avait des chiens aussi dans la soute ! j'imagine bien le souk de wouf, miaou !!!
On a récupéré les chats et les affaires du bébé (lit et poussette) sur le tapis "hors gabarit". Tout était en état 😉
Malheureusement ils ne peuvent pas témoigner mais ils se sont remis assez vite du voyage en soute !

Voilà pour aujourd'hui, le prochain article sera relatif au passage à l'immigration et aux douanes.

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